Publié dans Economie

Confinement - Les mesures diffèrent selon les entreprises 

Publié le lundi, 23 mars 2020


Les opérateurs ne sont pas sur la même longueur d’onde. Après l’annonce du confinement fait par le Président de la République, Andry Rajoelina, dans la nuit du dimanche dernier, tous les employés du secteur public ont cessé toute activité, sauf ceux œuvrant dans le domaine de la santé et celui de la communication, sans oublier les Forces de l’ordre. Pour le secteur privé, les entreprises sont loin de s’être mis d’accord. En effet, les mesures prises diffèrent en fonction du domaine d’activité. A titre d’exemple, une entreprise spécialisée dans le traitement des données informatiques a déjà pris les devants depuis plus d’une semaine. « Nous avons notamment organisé des essais afin de voir la possibilité pour nos collaborateurs de travailler chez eux, en cas de confinement. Dans ce contexte, nous leur avons donc fournis les conditions nécessaires pour qu’ils puissent effectuer leur travail à distance. Actuellement, nos activités ne seront donc pas ralenties et continueront tout au long des prochains jours », a expliqué un employeur.

Afin d’éviter des déplacements inutiles, d’autres chefs d’entreprise ont avisé leurs employés dès que l’intervention du Président de la République a pris fin. Pour les entreprises moins prévenantes, les employés sont notamment tous venus au travail pour recevoir des consignes et rentrer tous chez eux après.

Toutefois, des employés se plaignent de la non-prise de conscience de certaines sociétés. « Nous avons été tous convoqués au bureau dès 9h du matin, et ce, hormis les problèmes de transport. Une fois arrivés, les responsables nous ont distribué des protections pour nos casques de travail, et c’est tout. Aucune mesure de prévention ou de protection des employés n’a été mise en place », déplore un jeune employé travaillant du côté de Tanjombato. Et ce n’est pas un cas isolé.

Pour prévenir toute propagation, des visites de contrôle devraient aussi être faites au niveau des entreprises, contraintes de fonctionner malgré la mesure de confinement, afin de voir si elles ont adopté les dispositions nécessaires et requises.

Rova Randria

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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